Luda Diatchenko, titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur les mécanismes génétiques de la douleur chez l’humain de l’Université McGill, collabore avec une jeune entreprise américaine dans le but de recueillir plus rapidement des données précises dans le cadre d’une étude sur la douleur chronique.
La chercheure et son équipe du Centre de la douleur de l’Université McGill utilisent une plateforme d’engagement adaptable mise au point par l’entreprise Open Health de San Francisco pour mener cette étude sur les facteurs génétiques liés à la douleur chronique. Les participants à l’étude auront accès à un questionnaire convivial sur tablette qui sera formaté sur la plateforme d’Open Health pour rendre compte de leur expérience avec la douleur.
« Nous sommes emballés de pouvoir appliquer la technologie d’Open Health à notre protocole d’étude clinique. Cette technologie nous permet de recueillir des données d’une façon très efficace et en temps réel, souligne Luda Diatchenko. Le facteur de temps réel est particulièrement important en recherche sur la douleur, parce qu’il est bien connu que l’intensité de la douleur varie selon le moment de la journée et que la mémoire humaine est réputée être biaisée quand il est question de rendre compte d’une douleur éprouvée. »
La plateforme permet aux patients d’avoir un contact avec d’autres patients, des personnes soignantes, des amis, des membres de leur famille, des médecins et des chercheurs au moyen d’applications personnalisées sur appareils mobiles ou sur le Web.
Les utilisateurs peuvent ouvrir une session et analyser leur régime alimentaire, leur activité et d’autres données de base. Ces renseignements leur permettront de faire des choix éclairés afin d’améliorer leur qualité de vie. Comme ces renseignements sont envoyés aux médecins et aux personnes soignantes, le système fait en sorte qu’il est plus facile pour eux de surveiller et de soutenir leurs patients.