Sous la direction de Philippe Van Cappellen, titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur l’écohydrologie, le groupe de recherche sur l’écohydrologie a lancé une discussion nationale sur la protection des zones humides dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides, qui souligne, chaque année à l’échelle mondiale, la signature de la Convention de Ramsar.
Le 31 janvier 2014, le groupe de M. Van Cappellen a tenu le symposium de la Journée mondiale des zones humides, qui a rassemblé des scientifiques, des économistes et des spécialistes des politiques pendant une journée de séminaires, de présentations d’affiches et de discussions de groupe sur le thème des zones humides. Au programme : des discussions sur la préservation et la durabilité des zones humides ainsi que sur la façon dont d’efficaces politiques locales, régionales, nationales et internationales ont contribué à prévenir la perte et la dégradation des zones humides. Il a aussi été question des avantages économiques des zones humides, et on s’est demandé si les marécages artificiels pourraient remplacer les zones humides naturelles.
Puisque les zones humides couvrent 14 p. 100 du Canada, l’avenir et l’économie du pays dépendent de la santé de cet écosystème unique. Surnommées « les poumons de la planète », les zones humides filtrent les nutriments et les polluants excédentaires, tels que les métaux lourds. Elles font partie intégrante du système climatique, contribuent au cycle du carbone, de l’oxygène et de l’eau, offrent une protection contre les inondations et préviennent l’érosion côtière des rivages.
Il est essentiel de placer les zones humides et les écoservices liés à l’eau au cœur de la gestion de l’eau si l’on veut répondre aux besoins environnementaux, économiques et sociaux d’une population mondiale en pleine croissance