À l’aide du drone Argo, Marcel Babin et son équipe recueillent des données à des profondeurs jusqu’à présent inexplorées de l’océan Arctique


Une équipe de chercheurs dirigée par Marcel Babin, titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la télédétection de la nouvelle frontière arctique du Canada de l’Université Laval, a été la première à utiliser la technologie des drones marins du programme Argo pour suivre les effets des changements climatiques dans l’Arctique.

En 2000, la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO et l’Organisation météorologique mondiale ont déployé des drones (ou « flotteurs ») Argo afin de créer un réseau mondial de balises intégré au Système mondial d’observation de l’océan.

Le flotteur Argo de l’Université Laval est l’un des premiers flotteurs du réseau à fonctionner dans les conditions extrêmes de l’océan Arctique. Il peut descendre jusqu’à près de 2 000 mètres afin de récolter des données sur les organismes marins. En recueillant des données qui étaient auparavant inaccessibles, M. Babin et son équipe nous permettent de mieux comprendre l’écosystème marin de l’Arctique et aident les chercheurs à suivre les effets des changements climatiques.

Pour en savoir plus, on peut consulter les pages Web consacrées au projet de recherche Argo de l’Université Laval et à Takuvik, l’unité mixte internationale dirigée par M. Babin.