David Cory et Philippe Van Cappellen, tous deux titulaires d’une chaire d’excellence en recherche du Canada de l’University of Waterloo, ont été élus membres de la Société royale du Canada et seront admis à l’Académie des sciences.
L’élection aux académies de la Société royale du Canada constitue le plus grand honneur qui puisse être accordé à un universitaire dans le domaine des arts, des sciences humaines et des sciences.
M. Cory est titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur le traitement de l’information quantique et directeur adjoint de la recherche à l’Institute of Quantum Computing. Ce chercheur d’avant-garde est reconnu mondialement dans les domaines de la physique quantique expérimentale et du génie quantique, et ses travaux ont déjà fait l’objet de multiples applications, notamment en médecine et dans l’industrie pétrolière.
M. Cory travaille à la mise au point d’outils appelés « capteurs » et « actionneurs » quantiques, qui permettent de naviguer dans l’univers quantique, de le maîtriser et de l’exploiter. Ces outils serviront de pierres d’assise aux ordinateurs et aux technologies quantiques de demain.
Philippe Van Cappellen est titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur l’écohydrologie et professeur au Département des sciences de la Terre et de l’environnement.
Dans le cadre de ses travaux de recherche, il s’intéresse tout particulièrement à la circulation des nutriments et des métaux toxiques entre les eaux souterraines et les eaux de surface. En associant des expériences menées en laboratoire et sur le terrain à des modèles mathématiques, il est en mesure de définir les changements biogéochimiques qui accompagnent cette circulation ainsi que leurs répercussions sur la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes.
Par ses recherches, M. Van Cappellen révolutionne les stratégies mondiales de gestion des ressources hydriques en faisant connaître les différents effets des prélèvements d’eaux souterraines, de l'utilisation du sol et des changements climatiques sur l'état chimique et écologique des eaux souterraines et des eaux de surface. De plus, il permet aux responsables des politiques et aux parties prenantes de prendre des décisions judicieuses quant à la gestion des ressources hydriques, de façon à établir un équilibre entre les besoins à combler pour favoriser, d’une part, la santé des êtres humains et, d’autre part, celle des écosystèmes.