Les capteurs de Thomas Thundat peuvent tout déceler… y compris le virus Zika


Un journal a publié récemment un article traitant des travaux de Thomas Thundat, titulaire de la Chaire d'excellence en recherche du Canada sur le génie moléculaire des sables bitumineux de l’University of Alberta.

Monsieur Thundat s’intéresse à des capteurs capables de déceler des modifications au niveau moléculaire. Les applications de ces capteurs sont très variées et vont de l’amélioration de la sécurité dans les aéroports au dépistage du cancer de la prostate. M. Thundat travaille actuellement à la mise au point de techniques d’extraction efficaces et écologiques pour l’exploitation du pétrole des sables bitumineux de l’Ouest canadien.

Il se sert de la technologie des nanocapteurs pour déceler d’infimes quantités de substances chimiques. Ces nanocapteurs en porte-à-faux superposés fonctionnent comme des tremplins : ils plient lorsqu’une certaine molécule se fixe au revêtement qui recouvre la partie en porte-à-faux, ce qui déclenche le capteur.

Une autre innovation pourrait complètement changer la donne, aussi bien dans le domaine des sables bitumineux que dans de nombreux autres domaines.

En s’inspirant des travaux de Nikola Tesla sur le courant électrique, M. Thundat a mis au point, avec son équipe de 30 personnes, une technologie monofilaire pour l’alimentation des capteurs et d’autres dispositifs. Grâce à cette nouvelle technologie, qui ne nécessite qu’un seul fil électrique pour alimenter un dispositif au lieu des deux fils habituels, l’équipe a été en mesure de faire progresser considérablement les travaux sur les capteurs.

Monsieur Thundat a par ailleurs poursuivi ses recherches, et il a mis au point la « transmission de puissance capacitive quasi-sans fil », susceptible  d’accélérer la transition à des villes et des maisons intelligentes.

Qu’il s’agisse de bassins de résidus, d’agriculture ou du dépistage du virus Zika, vous en saurez plus sur les applications possibles des travaux de M. Thundat en lisant l’article de Paul Attfield dans The Globe and Mail (en anglais).